New-York USA – 1980 1981

29,00

112 pages
102 photos couleurs
Format 28 x 26 cm

ISBN 978-2-9537745-8-0

Préface de Elliott Murphy, textes de Marie Nimier et Caroline Simonds, et de Michel Jolyot (avec traductions en anglais).

Extrait

Ces magnifiques photos vintage prises par Michel Jolyot me ramènent à la fois à une époque révolue de ma vie et à une ville qui n’existe plus désormais. Peut-être que les énormes camions Mack qui ont détruit les rues de la ville ne sont pas très différents de ceux de ces photos historiques, mais quand je retourne à New York, maintenant, j’ai le sentiment que tout est différent du monde que j’ai un jour connu. C’est sûrement moins dangereux et moins excitant que ce le fut, et c’est aussi un havre de sécurité souhaitable pour 1 % de la communauté internationale4. Or, 1980 est l’année où j’ai eu 30 ans et où a débuté la dernière décennie où j’ai appelé Manhattan mon chez-moi. En 1989, je déménagerais à Paris de façon permanente et dirais adieu une fois pour toutes aux rues de Manhattan remplies de nids-de-poule. J’en avais eu assez et je souhaitais du civisme et de la culture avec une histoire, et des bonnes manières. Soudainement, la stabilité me paraissait plus attirante que l’aventure underground. La dernière photo de ce livre, un petit bateau seul traversant l’océan avec un drapeau des États-Unis flottant au vent, représente d’une certaine façon mon propre voyage.

Elliott Murphy

These magnificent vintage photos by Michel Jolyot bring me
back to both a past lifetime and a city that no longer exists.
Perhaps the gargantuan Mack trucks that wreck the city streets
have not changed so much from those in his historical photos
but when I return to New York now, it seems like a different
world to the one I once knew. Surely, not as dangerous or
exciting as it once was and a desirable safe haven for the
international one-percenters4. But 1980 was the year when I
had just turned thirty and entering the final decade of calling
Manhattan home. In 1989 I would move to Paris permanently
and kiss Manhattan’s pot-holed streets goodbye once and for
all. I’d had enough and I longed for civility and a culture with
roots and good manners; suddenly stability seemed more
attractive then underground adventure. The last photo of this
book, a small lonely boat crossing the sea with an American
flag flapping in the breeze symbolizes my own voyage in a way.

Elliott Murphy